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Courrier mensuel de l'Office de Documentation et d'Information de Normandie

Dimanche 17 Février 2019

Sous les sabots de Sleipnir, le coursier d'Odin…
Actualités normandes du mois de janvier 2019



L’événement le plus marquant de ce mois de janvier 2019 en Normandie est sans doute la venue du Président de la République, M. Emmanuel Macron, qui a commencé à Bourgtheroulde, le 15 de ce mois, son entreprise de reconquête de l’adhésion des maires à sa vision de la politique. Le « show » a surpris : 6 heures de quasi-monologue non-stop… Les maires normands – nombreux – qui étaient présents ont été pertinents dans leurs questions et beaucoup ont été admiratifs devant la maestria du Chef de l’État. A-t’il convaincu ? C’est une autre affaire… Les « gilets jaunes », qui n’étaient pas conviés, en doutent, la presse est dans l’expectative, les responsables politiques plutôt ébahis, même si la sempiternelle approbation des partisans a rencontré la non moins traditionnelle critique acerbe des opposants. C’est, là, paraît-il, le jeu démocratique…

Bref, ce que nous retenons, c’est que le Président a choisi la Normandie pour commencer sa campagne de rabibochage – c’est flatteur pour Elle, et les médias nationaux l’ont remarqué –, que le Chef de l’État a inauguré une nouvelle forme de communication politique, qu’il a montré un indéniable talent et que… la crise des gilets jaunes continue.

Nous n’en dirons pas plus puisque c’est un sujet de politique nationale : à chacun de se faire une opinion. Dans la suite de cet exercice, on ne compte plus les réunions du Grand Débat National qui a été lancé par l’Exécutif et qui, en Normandie comme ailleurs, mobilise un certain nombre de citoyens. Il est trop tôt pour en tirer des conclusions. Y aura-t-il une spécificité normande à ce « remue-méninges » insolite ? Nous n’en savons rien.

 

L’événement le plus normand du mois est d’une tout autre portée : on a accordé l’I.G.P. (Indication Géographique Protégée) au « Bulot de Granville » : voilà qui nous réjouit. Notre gastéropode marin rejoint ainsi les 13 A.O.C. normandes et nous attendons (avec impatience, mais aussi avec confiance) le Label « Vrai Bœuf Normand ». La quête de l’excellence est le Graal de la notoriété de la Normandie.

 

LE MONDE AGRICOLE NORMAND SUR LA BRÈCHE

 

Puisque nous évoquons la campagne pour la reconnaissance du « Vrai bœuf normand », restons sur ce chapitre des réussites et des déceptions ou des inquiétudes du secteur agricole et agroalimentaire.

  • Les liniculteurs, réunis à Yerville, ont dévoilé le Plan de la filière lin jusqu’en 2025. La Normandie reste la terre du très bon lin qui suscite l’engouement du monde entier pour cette fibre exceptionnelle. La filière cherche à maîtriser en Normandie toutes les étapes de l’aventure du lin (une nouvelle usine de teillage est programmée au Neubourg) et cette fibre végétale ne se cantonne plus dans la confection de tissus : c’est un matériau recherché…
  • C’est maintenant qu’apparaît sur le marché le nouveau camembert A.O.C.. Il va sauver la race bovine normande. Sauvera-t-il l’élevage en Normandie ? De plus en plus d’agriculteurs emblavent les prairies. Alors, la Normandie va-t-elle perdre une partie de sa couverture verte ?
  • L’hebdo agricole, L’Eure Agricole et Rurale, dans sa livraison du 24 janvier, s’interroge sur « la Normandie face aux défis de l’après-quotas laitiers » et, d’autre part, on évoque fréquemment les problèmes entre les éleveurs et Lactalis, le grand industriel du lait qui ne paie pas suffisamment les producteurs. Même le marché international réserve des déboires : les Chinois viennent de rompre le contrat Synatra…
  • L’emblématique carotte de Créances est menacée. D’abord par le ver parasite, le nématode, ensuite par l’interdiction radicale du fumigeant dichloropropène, seul efficace pour s’en protéger et classé "cancérigène possible, sinon probable", en tant que tel interdit depuis 2009 par l’Union Européenne. Mille emplois ont en jeu. On ne voit pas clairement la solution à ce problème, surtout si l’interdiction de ce pesticide ne s’applique pas à l’égard des carottes d’importation.
  • Que représentent à côté de ces graves difficultés, ces petits succès que sont le projet d’abattoir mobile pour porcs, chèvres et moutons aux environs de Caen, l’intérêt nouveau pour la production de la spiruline ou la diversification de la gamme des sous-produits du Calvados comme le P’tit calva arrangé de la région de Cambremer ?
  • Ce que nous préconisions mois après mois se réalise enfin : une mobilisation générale des collectivités dans la lutte contre le fléau du frelon asiatique. Sans doute faudrait-il, d’une part, qu’il y eût maintenant une coordination régionale des offensives anti-frelons et, d’autre part, un encouragement massif de l’apiculture normande…
  • La filière bois est en pleine réflexion. L’O.N.F., qui gère les forêts publiques, est « au bord du gouffre » (cf. Ouest-France, 25 janvier)… alors que la France dispose du 4massif forestier européen (derrière la Suède, la Finlande et l’Espagne). La croissance du manteau forestier est de 100 000 ha /an, « l’équivalent de la forêt landaise tous les dix ans ». La forêt occupe 36 % du territoire français, pourcentage moindre en Normandie, mais avec une production supérieure à la moyenne en bois de qualité. Malgré cela, la filière bois représente 10 % du déficit commercial français : c’est scandaleux, notre balance devrait être positive… Que faut-il faire ? La question est posée. À l’échelon national et à l’échelon régional. Sans doute faudrait-il mettre autour d’une même table acteurs publics et acteurs privés et toutes les branches de la filière : un « Grenelle de la filière bois » serait souhaitable. Et si la Région en prenait l’initiative en Normandie ?
  • Seule la filière équine normande connaît un véritable triomphe. Les Normands font le grand chelem en Belgique et ce sont les trotteurs normands qui dominent le Prix d’Amérique : belle vitrine de l’élevage chevalin normand. Cela ne s’arrête pas là : on va créer à Caen la première bibliothèque mondiale du cheval et on va agrandir le Pôle International du Cheval à Deauville. Sans doute va-t-on trouver une solution quant à la destination du Haras national du Pin…

Nous ne terminerons pas cette rubrique contrastée sur le monde agricole sans évoquer le prochain Salon de l’Agriculture (où la Normandie figurera encore en bonne place), dont le thème sera « L’agriculture vitrine de l’économie solidaire »… Peut-être que cette approche très consensuelle sur la réalité du secteur agricole contribuera-t-elle à atténuer l’injuste « agri-bashing » qui sévit assez complaisamment dans une certaine presse très « bo-bo » et méprisante de ce qui reste un fleuron de l’activité française en général et normande en particulier.

 

L’ÉCONOMIE NORMANDE SE RÉVEILLE

 

En grande partie parce qu’elle prend conscience d’elle-même depuis les impulsions données par l’Exécutif régional qui en embrasse la globalité grâce à la réunification de la Normandie.

  • La présence des « start-up » normandes au Salon de Las Vegas illustre l’innovation normande, le dynamisme de la filière Normandie Aerospace (N.A.E.) ne se dément pas, 13 entreprises normandes seront au rendez-vous du S.I.M.A. de Villepinte, etc.
  • C’est dans l’industrie touristique que l’on enregistre les succès les plus notables ou les plus remarqués. D’après le journal anglais The Guardian, la Normandie est au 9rang dans le monde en termes de destination touristique pour 2019… C’est la 4edestination selon Airbnb… Parmi les succès locaux, notons les 518 400 entrées dans les musées de Bayeux (il n’y a pas que le Mont-Saint-Michel ou Giverny…). Le tourisme normand se met en vedette à Lille, montrant ainsi tout l’intérêt d’un tourisme de proximité
  • Dans un domaine insolite, celui de notre image à l’étranger, félicitons Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, qui est à l’origine de la première semaine française en Ouzbékistan : l’économie ornaise ne sera pas oubliée.
  • D’autre part, quatre « tiers-lieux » viennent d’obtenir le label « Tiers-lieux Normandie », qui sont l’amorce d’une cinquantaine de centres de ressources pour le numérique en Normandie d’ici 2020. La Région soutient financièrement cet effort d’innovation.
  • Dans l’économie du sport (nous considérons depuis toujours l’activité sportive comme une branche de l’économie…), nous avons relevé l’installation prochaine à Lisieux du siège de la Ligue normande de football. La réunification footballistique de la Normandie est devenue enfin réalité : les résultats des clubs devraient en ressentir les effets.
  • On sait d’ores et déjà que la Normandie connaît enfin une « inversion de la courbe du chômage » : nous en ferons l’analyse à partir des chiffres parus au début du mois de février.


LE MONDE MARITIME À LA VEILLE DU BREXIT

 

Tous les acteurs portuaires se mobilisent dans la perspective d’un Brexit dur. Hervé Morin et des portuaires fréquentent assidûment Bruxelles et Londres dans l’idée de résoudre maints problèmes concernant le transit de fret vers les Îles britanniques. Les pêcheurs normands s’inquiètent à juste titre et ils attendent des autorités gouvernementales une intervention vigoureuse : seront-ils entendus ? Madame Fabienne Buccio, Préfète de Région, assure que tout est prévu et prêt : attendons de voir ! Pour ce qui ressort du secteur du trafic transmanche, c’est le branle-bas : Brittany Ferries anticipe. Cela concerne surtout les ports normands de P.N.A. (plus que Roscoff et Saint-Malo).

  • Justement P.N.A. (Cherbourg, Caen-Ouistreham, Dieppe) vient de fusionner sous l’égide de la Région. Hervé Morin en assure la présidence et Philippe Deiss la direction. Los d’un point de presse, il a été fait remarquer que Ports Normands Associés constituait le 7e port français…
  • Le bilan de la pêche normande reste positif, mais pour combien de temps ? Les pêcheurs normands sont vent debout contre la pêche électrique pratiquée par les Néerlandais : ils attendent de la Commission européenne une mesure d’interdiction. Ils sont aussi hostiles à l’éolien offshore au large de Dieppe et du Tréport, mais, là, jusqu’à présent, ils sont déboutés de leur demande moratoire.
  • Le groupe Panhard choisit Le Havre et va construire de vastes entrepôts au pied du Pont de Normandie. Senalia investit à Grand-Couronne dans les silos à grain et les croisières ont le vent en poupe à Honfleur.
  • Haropa prétend rester dans le Top 5 des ports de la Rangée Nord…

 

LA VOCATION ÉNERGÉTIQUE DE LA NORMANDIE SE CONFIRME

 

Alors que l’on s’interroge sur le bien-fondé de la fermeture prochaine de la centrale thermique du Havre, pourtant bien utile en cas de pics de consommation et qui le serait encore plus si l’on reconnaissait l’inconvénient de l’intermittence de production des énergies renouvelables éoliennes et solaire (c’est le dilemme contradictoire des énergies renouvelables autres que l’hydroélectricité), on assiste à diverses avancées dans le domaine énergétique normand :

  • La Région soutient la méthanisation.
  • On investit dans l’hydrogène à Port – Jérôme.
  • Le groupe Avril produit à Grand-Couronne un carburant 100 % végétal : l’Oléo 100

Quelques nuages cependant : l’avis favorable à l’off-shore éolien suscite encore bien des oppositions et, d’autre part, certaines communes (Gueutteville et Varneville) s’opposent énergiquement à la réalisation par AQUIND de la ligne électrique d’interconnexion avec le sud de l’Angleterre.

 

LE FERROVIAIRE RESTE LE PROBLEME N°1 DES MOBILITES EN NORMANDIE

 

  • L’aéroportuaire est optimiste : Caen-Carpiquet et Deauville-Normandie enregistrent des performances inespérées et la Région investit sur Rouen-Boos – Vallée de Seine. Il semble que le rassemblement sous l’égide de la Région de tous les aéroports normands en matière de gestion dans le regroupement « Aéroports de Normandie » porte ses fruits. À confirmer sur le long terme.
  • Réussite en Normandie comme ailleurs des « Cars Macron ». Une suggestion : il serait bon qu’à Rouen, notamment, la halte de ces cars interrégionaux se fît ailleurs que sur un trottoir en plein vent dans un quartier peu accueillant…

Bien évidemment, c’est dans le ferroviaire que l’actualité apporte son lot d’interrogations.

  • De nombreuses gares ferment : la Région se veut réaliste, mais les communes impactées ne l’entendent pas de cette oreille. Idem pour certaines fréquences de trains diminuées. Éternel conflit entre non-rentabilité et service au public, même lorsque ce dernier s’esbigne petit à petit. La Région sera injustement jugée là-dessus et le courage politique en la matière ne paie pas toujours…
  • La SNCF essaie d’apurer sa dette envers la Normandie en consacrant, en 2019, 200 millions d’euros pour l’entretien et la modernisation des lignes normandes.
  • On apprend, par ailleurs, que 3 des lignes normandes figurent parmi les 10 lignes les plus fréquentées de l’Hexagone. On mesure, là, l’erreur stratégique de l’État qui a laissé trop longtemps le réseau normand en déshérence.
  • Et revoilà le Préfet Philizot : il vient d’être chargé par Matignon du devenir des petites lignes T.E.R. en France… Peut-être n’a-t-il plus beaucoup à faire pour la réalisation de la Ligne Nouvelle Paris – Normandie (L.N.P.N.) ? Nous lui suggérons d’étudier l’éventualité d’une liaison fret Basse – Seine – Duisbourg, ne serait-ce que pour raccorder les ports normands à la route ferroviaire de la soie qui s’annonce comme l’un des principaux courants d’échanges du XXIè siècle…

 

L’ENVIRONNEMENT DES NORMANDS TOUJOURS EN QUESTION

 

Il paraît que les Normands sont de bons trieurs de déchets (cf. Ouest-France du 9 janvier)… Certains – ce ne sont peut-être pas les mêmes – veulent sauver les moulins (cf. Ouest-France du 18 janvier). Dans le désir très idéologique de rendre les rivières à leurs cours naturels, on en arrive, disent les défenseurs des moulins, à des aberrations et, souvent, à une remise en cause de paysages rendus vénérables par leur pittoresque et l’ingéniosité de ceux qui les ont composés. Cela étant, une rivière (non ! Un fleuve puisqu’elle se jette dans la mer) comme la Seine voit son avenir dans l’aide que l’Europe doit apporter dans un remaniement de son profil.

Dernier point : en Normandie, comme en d’autres régions, la question de l’interdiction du glyphosate suscite des controverses. 200 testeurs se sont portés volontaires pour que l’on étudie leurs urines afin de mettre en évidence l’imprégnation du fameux pesticide.

 

LA DÉMOGRAPHIE ET L’ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION NORMANDE EN QUESTION

 

Durant tout le mois de janvier, nos journaux quotidiens et hebdos régionaux ont fait état des statistiques démographiques concernant la Normandie en général, les départements en particulier, les villes et les bassins de vie de façon de plus en plus précise. Nous ne reviendrons pas sur le constat général, à savoir le marasme démographique normand. Les approches plus fines au plan quantitatif portent sur des chiffres faisant passer telle ou telle collectivité dans une catégorie les rendant éligibles ou non aux aides publiques de type D.G.F. (Dotations générales de fonctionnement). Il faut aller plus avant pour aborder le qualitatif : combien de jeunes, combien de séniors, le rapport actifs / oisifs (jeunes, retraités, hors emplois…). C’est là que la situation devient inquiétante pour la Normandie. Quant aux causes, peu nombreuses sont les hypothèses émises… Parmi celles-ci, des remarques sont faites sur la remise en cause de la politique familiale, la politique d’accueil de l’enfant, la politique du logement… L’accompagnement des seniors, d’autre part, est plutôt éludé, même si, de plus en plus, chacun se persuade que la « sylver economy » – c’est-à-dire l’accueil et l’accompagnement des personnes âgées, du simple retraité encore dynamique au tenant du 4eâge aux problèmes plus graves ou plus médicamenteux ou de handicap –, que la « silver economy », donc est l’une des questions d’avenir qu’il faudra résoudre dans une concertation régionale tout comme la Région intervient dans l’accueil et la formation des jeunes. Il y va de l’équilibre de la société normande et cela assigne à la Région un rôle de bouclier social qu’il ne faut pas négliger.

 

Des études récentes montrent des disparités régionales en matière de santé. Pas uniquement dues à l’encadrement différencié de la corporation médicale ou des équipements hospitaliers. Il y a des pathologies régionales particulières : la presse en a largement fait état en ce mois de janvier. On constate par exemple une surmortalité chez les femmes normandes, plus particulièrement touchées par les maladies de l’appareil circulatoire, les insuffisances cardiaques graves. L’espérance de vie chez les femmes normandes est de 84,8 ans contre 85,3 en France… La Normandie est, avec les Hauts-de-France, les Pays de la Loire, la Bretagne, parmi les régions où le nombre de cas ou de décès liés à la consommation de tabac et d’alcool sont supérieurs à la moyenne nationale. La situation s’aggrave en Normandie dans la période 2007 – 2014 (elle talonne les Hauts-de-France) pour la mortalité due à toutes les formes de cancers confondus (cf. Le Figaro)… Bref, il faut sonner l’alarme et inciter – fortement – les futurs médecins à venir s’installer … là où il y a des malades ! Sans doute faut-il aussi que les pouvoirs publics y investissent davantage dans les hôpitaux et autres maisons de santé.

 

LA CRISE DES GILETS JAUNES N’INTERROMPT PAS LES MANŒUVRES PRÉÉLECTORALES LOCALES

 

Parmi les leaders plus ou moins autoproclamés des Gilets Jaunes se distinguent Me François Boulo, du Barreau de Rouen, et Ingrid Levavasseur, aide-soignante originaire de Pont-de-l’Arche : sont-ce ou seront-ce de nouveaux venus sur la scène politique locale ?

Quoi qu’il en soit, si l’on ne parle pas beaucoup des prochaines élections européennes, les futures élections municipales – dans plus d’un an ! – suscitent déjà des vocations, des polémiques et des manœuvres (que nous ne commenterons pas).

Il y a crise entre la Métropole de Rouen – Normandie et la municipalité de Rouen : le P.S. organise un sondage. À droite, il n’y a pas de leader naturel ou incontesté : on organise un sondage… Ce ne sont pas les sondages qui déterminent les programmes et le choix des responsables chargés de les faire appliquer… Passons… Au Havre, le député communiste, J.P. Lecoq, se met sur les rangs, tandis que l’actuel maire de la Porte Océane – qui doit être intérimaire sans doute – se dit prêt à s’effacer si jamais le Premier ministre, lassé de Matignon, voulait bien revenir…

On pourrait multiplier les exemples de veillées d’armes de ce genre bien que les élections municipales soient encore loin dans un avenir politique national incertain.

 

L’EXÉCUTIF RÉGIONAL SUR TOUS LES FRONTS

 

Hervé Morin l’a annoncé : 2019 sera l’année de l’investissement en Normandie. La mandature est à mi-chemin de sa course et la politique régionale se développe dans toute son ampleur.

  • La Région affirme sa politique agricole (cf. L’Eure Agricole et Rurale du 10 janvier).
  • La région contractualise avec les 4 Parcs naturels régionaux.
  • La Région regroupe les Ports normands (hors Grands Ports Maritimes, hélas).
  • Coups de pouce de la Région pour diverses entreprises (Calimat, à Auffay, Lisieux-Auto-Rétro…)
  • La Région contracte avec la Communauté de Communes Lyons – Andelle.
  • La Région soutient 7 projets du secteur des entreprises pratiquant l’économie circulaire).
  • La Région a organisé le premier Colloque de la Fédération des associations de langue normande.
  • La Région travaille de concert avec les GRETA : David Margueritte, vice-président en charge de la formation, participe en ce sens à un colloque au CESI8 de Mont-Saint-Aignan.
  • On annonce une Fête de l’Excellence normande, en avril, à Caen….

 La Normandie sort enfin de sa léthargie.


Guillaume LENOIR

avec l’aide de Geneviève FLAMENT, Thierry LANGLOIS,

Edwige LE FORESTIER et Emma DAVESNE

 

OFFICE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION DE NORMANDIE

87, rue de la République

76940 La Mailleraye sur Seine

Commune nouvelle d’Arelaune en Seine


La Rédaction