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Qu’attendre du cerbère normand ? 2/6 : Cherbourg

Mercredi 22 Juillet 2020

​​Communiqué du Mouvement Normand - n°273 - 22 juillet 2020



Poursuivons notre analyse de ces récentes élections municipales et rapprochons-nous davantage du cerbère : le cerbère, cette figure mythologique du chien gardien des enfers.

La Normandie, un enfer ? Certainement pas, dans le cerbère c’est davantage le gardien à trois têtes qui empêche les locataires d’entrer ou de sortir à sa guise auquel nous faisons référence.

Puisque c’est bien cela qui motive le Mouvement Normand ; depuis la récente réunification de notre région, le sentiment normand doit se diffuser pour renforcer notre région.

Renforcer notre région charnelle, historique, culturelle, économique et politique : que les Normands se sentent fiers de leur région, qu’ils chérissent cette niche écologique ô combien riche de son histoire, de son patrimoine matériel et immatériel ; et enfin, et surtout, que nos jeunes normands s’investissent dans leur région.

 

Le cerbère empêche les sorties, mais il contrôle également les entrées : ne laissons pas n’importe qui, n’importe quoi pénétrer notre région lorsque cela va à l’encontre de son identité, de son autonomie, de son histoire. Ce cerbère normand, c’est donc cette capitale tricéphale qui répartit ses fonctions névralgiques entre Caen, Rouen et Le Havre : les trois bassins normands les plus importants en termes de population et d’activité. Mais notre arche normande ne doit oublier dans son élémentaire constitution, Alençon et Cherbourg, nécessaire à l’équilibre de cet ensemble normand.

Notre précédent communiqué s’est penché sur la capitale ornaise, celui-ci va se focaliser sur le port manchois.

 

À l’instar d’Alençon, Cherbourg est une ville de tradition socialiste ; elle vient de voir Benoît Arrivé prolonger son mandat à la tête de la ville. Si la lignée est socialiste, elle n’en est pas pour autant linéaire : la chose n’a jamais été rendue officielle, mais le Mouvement Normand sait combien il doit à Bernard Cazeneuve (maire de 2001 à 2012) d’avoir influencé François Hollande et permettre ainsi la réunification des deux régions administratives de Haute et Basse Normandie. Deux ministres normands avaient alors l’attention du président : Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. Le premier à la tête de la métropole rouennaise et d’une descendance politique anti-normande (Le Vern/Mayer Rossignol/Fourneyron), le second, plus proche d’un Beauvais (alors président de Région) et réunificateur modéré, mais réunificateur tout de même. Nous nous réjouissons que le second ait davantage eu les faveurs du président.

 

Pour simplifier, les deux demi-régions étaient totalement gouvernées par les socialistes, avec des bas-Normands réunificateurs et des hauts-Normands davantage tournés vers la Picardie.

Si Rouen est toujours aux mains d’un courant socialiste sans âme normande, on déplore que Cherbourg ne soit désormais passée sous cette même domination idéologique.

Benoît Arrivé étant un proche de Nicolas Mayer Rossignol, on craint de ne pas voir poindre de vision lucide de Cherbourg au sein de l’ensemble normand. Gardons tout de même espoir que le socialiste, cherbourgeois de naissance, saisisse l’importance du développement de notre second port maritime comme porte normande, et par là même porte française, tournée vers l’Atlantique.
Le Mouvement Normand ne le répétera jamais assez, la géopolitique maritime normande ne peut que miser sur un port de Cherbourg complémentaire du port du Havre.


La commission exécutive du Mouvement Normand
Mouvement normand
BP06 – 27290 Pont-Authou
mouvement.normand@wanadoo.fr
www.mouvement-normand.fr

La Rédaction