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Courrier mensuel de l'Office de Documentation et d'Information de Normandie

Samedi 11 Novembre 2017

Sous les sabots de Sleipnir, le coursier d'Odin…
Actualités normandes du mois d'octobre 2017



Par son communiqué n° 258 de cette fin du mois d’octobre, le Mouvement Normand affirme que la Normandie se réveille par son activisme à l’international. C’est vrai, mais c’est un peu réducteur. Nous n’entamerons pas ces Actualités Normandes du mois d’octobre 2017 sans mettre l’accent sur diverses réussites qui sont autant de témoignages d’un dynamisme normand retrouvé.
Un savoir – faire normand s’est brillamment manifesté lors de la finale mondiale des Olympiades des Métiers à Abou-Dhabi, où la France a particulièrement montré l’excellence de ses meilleurs artisans. C’est la Normandie qui, avec cinq médailles, est la région de France la plus titrée. Il nous paraît essentiel de citer les noms de nos valeureux compatriotes :
  • Mathieu Léger, de Caen, médaille d’or de coiffure
  • Louis Agnellet, de Caen, médaille d’argent en pâtisserie
  • Joseph Courtin, de Valognes, médaille de bronze en taille de pierre
  • Lupin Doucet, de Valognes, médaille d’excellence en fraisage
  • Guillaume Leroux, d’Evreux, médaille d’excellence en maintenance de matériels
Nous devons être fiers de ces jeunes artisans, ainsi que de l’excellence de leur formation, notamment par la filière de l’apprentissage. Il n’est pas étonnant que David Margueritte, vice-président du Conseil régional, chargé justement de la formation et de l’apprentissage, ait tenu à se faire photographier avec nos cinq lauréats brandissant les Léopards normands.
Ce n’est pas tout.
  • Adèle James, de Cherbourg, a reçu à Paris le prix L’Oréal – UNESCO pour ses travaux de biologiste concernant la mortalité des huîtres.
  • Jean Montebourg, de Caen / Saint Sylvain, vient de remporter le Normand d’Or au concours des chefs de restauration collective.
  • Thierry Gevrey, de Condé-sur-Noireau, a inventé ErgoMeuble, un meuble de rangement particulièrement malin, et a été remarqué lors de l’émission TV de M6 « Mon intervention vaut de l’or ».
  • Au Salon « Made in Normandie », qui s’est tenu à Lion-sur-mer, Géraldine Baraud a créé un blog consacré à ses découvertes de créations normandes et Emilie Réault s’est lancée dans la vente en ligne de produits « made in France ».
  • Romain Brifaut, de Morgny-La Pommeraye (76), brillant styliste de mode, lance une maison de couture à son nom.
  • Les jeans normands s’exportent en Amérique du Nord et sont fabriqués par l’Atelier de la Venise Normande (Pont-Audemer) par deux dynamiques Normands, Olivier Lebas et Arthur Cochin.
Retenons tous ces noms : ils sont la gloire de la Normandie renaissante. Cela n’a pas échappé à la vigilance de la presse nationale. Ainsi l’hebdomadaire Marianne affirme en couverture « La Normandie, championne du Made in France », estimant, excusez du peu, que notre Région est « l’atelier de la France ». Le grand patron d’Apple, Tim Cook, est venu en France féliciter la société Eldim, d’Hérouville – Saint Clair, une start up qui a mis au point une technologie unique au monde portant sur les outils de mesure de la qualité des écrans.
 
POUR UN POLE NORMAND DE COMPETENCE DU LUXE
        
Vieille terre de l’industrie textile dont il ne reste plus d’importantes unités de production (le Musée de Bolbec vient de consacrer une exposition sur les indiennes qui faisaient le gloire des entreprises textiles il y a plus de cent ans), la Normandie garde encore des savoir-faire dans la mode et, par extension, tout ce qui concerne le luxe.
Bien entendu, il faut mentionner en premier l’entreprise Saint-James qui multiplie ses boutiques à l’étranger et trouve de nouveaux partenaires. On peut aussi mentionner les vestes Kiplay (à Saint Pierre d’Entremont, près de Flers), mais encore maintes P.M.E spécialisées dans des textiles complexes et les articles de mode. Autour du coeur du métier du textile, il faut ajouter tous les dérivés de l’industrie du luxe, ne serait-ce que la flaconnerie de la Glass Valley, les produits de la Cosmetic Valley – qui s’affiche actuellement à Paris … De quoi créer une filière avec le soutien de la Région. On peut y ajouter, par exemple, la création d’une tannerie d’exception à Périers, où l’on travaille les peaux d’alligators (il ne doit pas y en avoir beaucoup en France).
 
ASSISTE-T-ON A UN REVEIL DE SECTEUR INDUSTRIEL ?
 
Ce n’est sans doute pas pour rien que l’hebdomadaire Marianne désigne la Normandie comme « l’atelier de la France », même si la « grande » industrie y a connu le déclin que l’on sait. On investit toujours dans la filière automobile (nouvelle plate-forme PSA, à Yerville, extension de l’usine Gevelot, équipementier, à Offranville…) Même en R. & D., la filière automobile innove en Normandie : Rouen est le premier centre en Europe à expérimenter les véhicules sans chauffeur. Et dans les transports routiers, on peut noter la prise de contôle par l’entreprise Malherbe, de Rots, du breton Bernard.
Notons encore que SANOFI (Le Trait) investit 170 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine à Val-de-Reuil, destinée à la fabrication de vaccins anti-grippe. Riou Glass, à Saint-Maclou (27) se retrouve à la tête de 15 usines en France et de plusieurs à l’étranger. Significatif et sympathique : la biscuiterie Jeannette va se doter d’un nouveau four et d’une nouvelle usine à Colombelles.
 
UNE CROISSANCE ENCORE AU RALENTI, MAIS DES SIGNES ENCOURAGEANTS
 
Avec son P.I.B. annuel de 90,3 milliards d’euros (en 2014, précisons-le), la Normandie affiche une croissance à peine sensible (+ 0,04%), mais l’emploi est en moins mauvaise forme (- 2 % en un mois, - 1,1 % sur un an). L’emploi intérimaire a grimpé de 6,6 % en août. C’est un signe. Ce qui l’est encore plus, c’est la baisse des plans de sauvetage des entreprises ( - 8,9 % en un an). Autre signe favorable : le marché normand de l’immobilier redémarre.
 
QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SECTEUR PRIMAIRE ?
 
  • La ferme normande va un peu mieux. L’agriculture biologique connaît une expansion remarquable ( x 2). Elle représente 76 000 ha et, en 2015, sa croissance a été de 18,6 %.
  • L’importance de la filière « Légumes » ne se dément pas, surtout dans la Manche (6 000 ha sur les 8 000 ha que compte la Normandie). La Normandie est première pour laz production de poireaux (40 000 T.), de navet (15 000 T.), de salade d’été (35 000 T.). L’ensemble désigné sous le vocable Jardins de Normandie attend beaucoup de la Région. Laquelle entend privilégier une « culture d’objectifs et de résultats », plutôt que de donner des subventions de fonctionnement.
  • Amusant : à Vesly (50) s’est établie la seconde ferme ranicole de France… Pour ceux qui ne le savait pas (dont nous), une ferme ranicole est un élevage de … grenouilles.
  • Le poiré de Domfront (le « Champagne normand ») a été mis à l’honneur dans Ouest-France du 26 octobre.
  • Le lin cauchois fait l’objet de toutes les sollicitudes du Conseil départemental de Seine-Maritime : normal, c’est le meilleur au monde.
  • Le Calvados Busnel vient de décrocher le trophée de l’agroalimentaire grâce à son cocktail exotique.
  • 300 bovins normands sont partis pour l’Iran : il y en aura d’autres.

Voilà pour les bonnes nouvelles
Il en est de mauvaises ou d’insolites :
  • Le verger normand est à sec : mauvaise récolte pour cette année.
  • Il y a une prolifération du frelon asiatique et les apiculteurs se plaignent – avec juste raison – de la présence intempestive de miels frelatés, notamment dans la grande distribution : n’y aurait-il pas du ménage à faire dans cette filière et la Région ne devrait-elle pas encourager un développement de l’apiculture en Normandie ? C’est une revendication qui tient beaucoup à coeur le Mouvement Normand.
  • L’affaire qui fait scandale (les colonnes de nos journaux sont pleines d’interrogations à ce sujet), c’est la pénurie de beurre dans les rayons de supermarchés. Nous avons affaire à une honteuse spéculation des industriels laitiers qui préfèrent stocker ou vendre à des tarifs plus élevés sur les marchés internationaux. Ni les producteurs de lait, ni les consommateurs de beurre ne tirent avantage de cette pénurie fabriquée. Il semble que les industriels laitiers aient surtout voulu restaurer leur trésorerie… qui n’était pas dans le rouge, faut-il le rappeler ? Pénurie de beurre en Normandie, on croit rêver ! A quelque chose malheur est bon : les circuits courts (l’achat direct aux producteurs locaux) connaissent une croissance significative.
  • Une autre affaire défraie la chronique, mais elle n’est pas spécifiquement normande : l’interdiction programmée du glyphosate. Toute la presse nationale, régionale, locale en parle : nous ne développerons pas, mais c’est vraiment un thème d’actualité. La position du Mouvement Normand et de l’Organisation Normande de Défense de l’Environnement (O.N.D.E.) est très claire : il faut parvenir à l’interdiction de cette molécule (et d’autres aussi nocives), le faire par paliers – 5 ans maximum , le temps que l’on trouve des techniques de substitution…
  • Enfin les Parcs Naturels Régionaux viennent de fêter leurs cinquante années d’existence, sous le signe du développement durable. Le Mouvement Normand et l’O.N.D.E. sont très favorables aux quatre Parcs Naturels régionaux normands. Nous l’avons déjà dit et nous souhaiterions, soit qu’ils soient étendus, soit que l’on en crée d’autres…

COMMUNICATIONS ET MOBILITES
 
C’est toujours un problème crucial en Normandie.
Au plan routier, non seulement le contournement Est de Rouen et le contournement d’Evreux reçoivent des approbations officielles (D.U.P., poursuite ou reprise des travaux), mais ils continuent à susciter des oppositions rabiques de la part des Verts ou de certaines municipalités. Il faut en sortir et, surtout, trouver des financements. C’est ce que souligne l’Elue E.E.L.V., Laetitia Sanchez, avec, reconnaissons-le, une certaine pertinence.
La S.A.P.N. (Groupe S.A.N.E.F.) entreprend la réalisation d’échangeurs complets à Bourneville et Toutainville, mais aussi de diffuseurs à La Maison brûlée et à Tourville – la Rivière. Là, encore, se pose la question du financement : cette autoroute A 13 étant à péage, est-il normal que la puissance publique, en l’occurrence la Région, soit mise à contribution ?
Dans le domaine aéroportuaire, outre un développement significatif des plates-formes Deauville – Normandie et Caen – Carpiquet, une idée resurgit qui mérite attention : et si on utilisait Evreux – Fauville comme plate-forme de fret, voire pour des charters ? Cela serait-il compatible avec le développement de la base aérienne 105 ?
En matière de communications immatérielles, on note avec intérêt la signature d’un contrat s’élevant à 360 millions d’euros entre le département de la Seine – Maritime et l’opérateur SFR. Les premières connexions interviendraient début 2018.
Bien entendu, c’est dans le ferroviaire que nos regards se portent. Et pas seulement sur les défaillances de la SNCF. Le Copil (Comité de pilotage) de la L.N.P.N. (Ligne Nouvelle Paris – Normandie) s’est réuni le 26 octobre et a choisi les tracés de trois tronçons, dont celui entre Rouen et Yvetot. Les remarques faites par le député Christophe Bouillon et les Elus municipaux, toutes tendances confondues, n’ont pas été retenues : un tracé nouveau, dit Nord, a été choisi. La cause est-elle entendue pour autant ? D’autant plus qu’au plan du financement, on reste dans le nébuleux. La visite d’Elisabeth Borne, Ministre des Transports, au-delà des discours lénifiants sur la nécessité de désenclaver les ports de la Basse Seine, n’a guère apporté d’espèces sonnantes et trébuchantes de la part de l’État pour le financement du ferroviaire en Normandie. Pendant ce temps, on gaspille l’argent dans les lignes TGV déficitaires d’autres régions…
 
NOTRE MONDE MARITIME
 
Cela nous amène bien entendu à évoquer les « choses de la mer ».
  • Les huîtres normandes ont leur label. Belle nouvelle après l’A.O.C. sur les bulots de Granville.
  • La meilleure compagnie de ferries d’Europe serait, de l’avis des spécialistes D.F.D.S.. Cette compagnie dessert les ports normands, de Dieppe et… Newhaven.
  • L’entreprise Bulkraft reprend le chantier naval de Fécamp.
  • Les croisières fluviales sur la Seine connaissent une croissance à deux chiffres.
  • Le littoral normand (en fait normanno-picard) en proie à l’érosion accélérée vient d’être ausculté au scanner et, à Gouville, dans la Manche, à l’aide de « big-bags », on protège les parcs ostréicoles et un camping de bord de mer.
  • Bien entendu, l’activité des ports reste vive, mais les ports de la Basse Seine continuent à avoir une croissance moindre que celle des ports du Northern Range.
 
LA REGION BOUGE
 
L’activité du Conseil régional et de son Exécutif ne se dément pas :
  • On attribue 850 000 euros pour le numérique normande
  • La région décide la rénovation du CREPS d’Houlgate, qui devient le Centre sportif de Normandie (20 millions d’euros)
  • Avec le dispositif DEFI ( 50 000 euros), la Région déploie des prêts d’honneur à des entreprises
  • La Région vient de signer une convention avec l’OPCALIA pour l’accompagnement de l’apprentissage
  • David Margueritte, vice-président chargé de la formation et de l’apprentissage, a été désigné par l’Assemblée des Régions de France comme responsable de l’emploi
  • La Région Normandie prépare, en liaison avec les autorités guernesiaises et jersiaises, le Sommet des Iles
  • Des responsables régionaux et des chefs d’entreprises normands entament une tournée asiatique qui devrait être prometteuse (nous y reviendrons)
  • Hervé Morin, par ses contacts asiatiques justement, prépare son « Davos de la Paix ». Il a obtenu la présence de M. Bank-Ki-Moon, secrétaire général de l’O.N.U.
  • Pierre Moscovici, commissaire de l’U.E., a fait une tournée en Normandie, en compagnie du Président de la Région : les contacts sont au beau fixe
  • Il apparaît que les relations sont bonnes entre la Région et la Métropole de Rouen – Normandie. Morin et Sanchez se parlent et semblent s’accorder. Pourvu que cela dure…
 
NOUVELLES DU MARIGOT POLITIQUE
 
Le départ d’Edouard Philippe et l’éviction de Sébastien Lecornu du parti Les Républicains soulèvent des interrogations parmi les militants normands de cette formation. Le Mouvement Normand n’a rien à en dire évidemment, sauf à rappeler que l’ancien Maire du Havre avait été le seul député de Droite à avoir voté en faveur de la réunification de la Normandie. Nous ne l’oublions pas, même si nous sommes très attentifs aux attentions normandes du Premier ministre.
A Granville, l’interminable querelle au sein de la municipalité tourne à l’avantage de Madame Baudry. Il n’y aura pas de nouvelles élections et la première magistrate reste en place.
Le député communiste Jean-Pierre Lecoq souhaiterait qu’on nationalisât l’entreprise de cimenterie Lafarge. Il est vrai que cette société, implantée en Normandie, se distingue par… un opportunisme commercial contestable en Syrie…
Affaire qui ne concerne plus directement les Normands est la polémique déclenchée par la députée, proche d’Edouard Philippe, Agnès Firmin Le Bodo, avec les élus des Hauts de France. L’Elue du Havre exprime sa réprobation pour la politique portuaire de saupoudrage du Gouvernement qui consiste à investir à Dunkerque pour des installations qui vont doublonner avec celles Des ports de la Basse Seine. En arrière-fond, c’est la querelle autour du Canal Seine – Nord – Europe qui rebondit.
 La position du Mouvement Normand en la matière est maintenant bien connue :
  1. Il faut une VRAIE politique maritime pour la France. Doublonnage et saupoudrage n’indiquent pas une claire volonté.
  2. Le Canal Seine – Nord – Europe n’est pas à rejeter, à condition que, préalablement, la modernisation des installations sur la Seine et l’Oise inférieure soient elles d’abord réalisées. Le Canal Seine – Nord – Europe peut alors rattacher la Basse Seine au réseau fluvial européen, sinon c’est un coup de pouce donné à Anvers, premier port français pour les conteneurs.
  3. Il ne devrait pas y avoir concurrence entre les lobbying nordiste et normand auprès du Gouvernement, mais démarche conjointe pour faire comprendre que les décisions d’esprit jacobin et centraliste ne sont plus admissibles, surtout lorsque l’État se défile pour financer les investissements.

DU COTE DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA FORMATION
 
  • L’I.N.S.A. de Rouen fête ses 100 ans d’existence. Avant cette école d’ingénieurs, plutôt tournée vers la chimie, s’appelait l’I.N.S.C.I.R.. Elle se situait sur le campus de Mont-St-Aignan, l’I.N.S.A., aujourd’hui, est installé sur le campus du Madrillet.
  • Les futurs talents normands, notamment en informatique, à partir des « start up », vont être formés par NF Factory School.
  • Les Régions revendiquent d’être les fers de lance en matière de formation.
  • Bien évidemment la F.S.U., le syndicat conservateur de l’enseignement, hostile depuis toujours à la réunification de la Normandie, déplore la nomination d’un seul recteur pour les Académies de Caen et de Rouen.
  • Un député LREM de l’Eure lance l’idée d’imposer dans les collèges des brouilleurs de téléphone. Il a raison, mais on lui souhaite bien du plaisir…

QUELQUES NOUVELLES CULTURELLES
 
  • Trouvailles gauloises en archéologie : une nécropole d’enfants a été mise à jour à Jort et un domaine d’époque celtique a été fouillé à Sainte Honorine la Chardronnette. Preuves s’il en fallait davantage de l’immense héritage de l’époque gauloise et gallo-romaine dans ce qui deviendra la Normandie.
  • Des journées d’études viennent de se dérouler à Fécamp sur les manuscrits de l’immense bibliothèque de l’Abbaye de la Sainte Trinité de Fécamp. Dommage que ces trésors soient maintenant éparpillés.
  • La Tapisserie de Bayeux (la Telle du Conquest) a fait l’objet d’une projection sur les murs de la Cathédrale de cette ville. Cela rappelle les ostensions de cette broderie qui avait lieu à l’intérieur de la Cathédrale lors de certaines fêtes au Moyen Age.
  • Une convention vient – enfin – d’être signée entre l’État, propriétaire (on se demande bien pourquoi) de la Telle du Conquest, et la Ville de Bayeux qui, jusqu’en 2066, détiendra ce monument de l’histoire normande. Après cette date… quoi ?
  • Le monde du cinéma en Normandie a déploré la disparition de deux grands artistes qui avaient des attaches avec notre Région : Jean Rochefort et Danielle Darrieux. Une exposition sur Jean Gabin, ancien combattant de la 2e D.B., a été présentée à Moulins – la Marche, non loin du domaine que possédait le célèbre acteur en Normandie.
  • On oubliera vite les déboires de l’histrion Karl Zéro, à qui la municipalité de Trouville a refusé une seconde édition de son Festival des Films cultes, qui sentait trop son parisianisme.
 
L’IDENTITE NORMANDE PASSE AUSSI PAR SA GASTRONOMIE
 
L’extraordinaire « Fête du Ventre », à Rouen, a connu son habituel succès. Des dizaines de milliers de personnes, autour de la place du Vieux Marché et de la place de la Pucelle et rues adjacentes ont fait un triomphe aux stands des différentes spécialités normandes. Une vraie fête des A.O.C. et des produits de l’excellence de notre terroir.
L’automne est souvent la période où des Confréries gastronomiques fêtent les spécialités : 39e concours de teurgoules et fallues à Houlgate, 45e concours national et international du Boudin blanc à Essay. Parmi les autres spécialités à l’honneur ce mois-ci (la liste n’est certainement pas exhaustive), outre le poiré de Domfront et l’huître labellisée de Normandie, nous avons relevé le boudin de St Romain de Colbosc et le saucisson Malandain à Cany-Barville. Enfin – mais est-ce une surprise ? - le champion du monde de tripes est… Caennais.
Que voilà un mois riche en actualités normandes !

Guillaume LENOIR
Assisté de Thierry Langlois et Edwige Le Forestier 

P.S. : Tous les faits signalés dans cette chronique reposent sur des articles collectés dans la presse normande. Pour plus de précisions, s’adresser à l’O.D.I.N. (87, rue de la République – 76 940 La Mailleraye sur Seine).

La Rédaction